Transition Écologique des Territoires
Que ce soit en tant que consultante ou salariée, j'ai œuvré pour des entreprises et des collectivités territoriales afin de réaliser la transition écologique. Cette page décrit ma dernière expérience où j'ai impulser la transition écologique sur la moitié d'un département plutôt opposé à l'écologie.
Comment faire face aux enjeux et en faire une opportunité ?
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Découvrez ma présentation ici.
DÉFINITION DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
« L’écologie c’est ce qui est relatif aux conditions d'existence des êtres vivants. Le mouvement écologique c’est ce qui vise à préserver l'épanouissement de l'être humain dans son cadre naturel de vie. »[1]
Il ne s’agit pas juste du respect de la nature au sens premier du terme. L’écologie s’entend comme l’alliance entre le social, l’économie, les organisations, la politique, … C’est l’équilibre, sur du très long terme, de tout l’écosystème (entreprises, institutions, environnement, familles …). L’aboutissement d’un territoire écologique est la résilience. « Elle [la résilience] appuie sa démarche sur les capacités du système à développer des opportunités qui répondront aux risques et produiront dans le même temps d’autres bénéfices. »[1] . Autrement dit, c’est la capacité à produire plus de bénéfices que son besoin en ressource (bilan positif) et à retrouver un développement normal après avoir subi une perturbation importante.
Un territoire est écologique lorsqu’il permet aux Hommes et à la Planète de s’épanouir, lorsqu’il est au service du vivant. La transition écologique, crée le passage entre un territoire ébranlable vers un territoire durable et résilient.
Les critères d’un territoire durable sont :
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la reconquête de ses ressources,
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l’autonomie énergétique,
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la gestion de l’eau qualitative et quantitative pertinente,
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la préservation et le développement du capital naturel,
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une agriculture respectueuse de l’humain et de l’environnement,
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une alimentation saine, durable et locale,
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des déplacements faciles,
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une majorité d’habitats durables,
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une organisation sociale collaborative et coopérative,
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une économie locale au service de l’humain.
[1] Raciné D., novembre 2017, Grand entretien, « Sébastien Maire Haut Responsable de la Résilience à la mairie de Paris » in Dejean-Servières E., Préventique Imaginer la résiliente n°155, p. 12.
[1] D’après le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales Disponible le 24 juillet 2019 https://www.cnrtl.fr/definition/%C3%A9cologique
VISION DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE
Rappelez-vous cette époque où le travail coulait à flot, où le confort s’installait dans nos maisons, où le monde d’abondance s’ouvrait à nous. 40 ans plus tard nous observons les bouleversements de notre monde. Il tourne à l’envers. La transition écologique est nécessaire pour développer la résilience d'un territoire, c'est à dire, apporter des réponses aux besoins vitaux et aux nombreux enjeux actuels et futurs. Mais plus qu'une contrainte, la transition écologique est une opportunité. Elle rassemble autour d'objectifs communs tels que le bien-être, la santé, l'amélioration du cadre de vie, le lien social, le développement local durable et même la création d’économie.
Elle utilise nécessairement la coopération entre acteurs, la transversalité et l'intelligence collective, ce qui produit des nouveaux moyens d'actions plus efficients. Elle est aussi un très bon outil pour trouver de nouvelles solutions, faire autrement, se réinventer, se repenser, innover autant sur les sujets que sur la méthode. La transition a l'avantage de redonner du pouvoir d'agir dans des contextes à priori figés. C'est une dynamique qui mobilise, impulse, ré-insuffle de la vie, provoque le courage, l'espoir et l'action pour des œuvres collectives. Enfin, la transition écologique est une démarche exigeante tout en étant l’illustration de ce que l’humanité peut faire de plus beau. C'est une opportunité, aujourd’hui, d’améliorer, d’apporter des réponses plus économiques, plus qualitatives et plus épanouissantes pour l’Homme et la planète.
Une région durable et résiliente, c'est un territoire qui s'est réalisé. C’est-à-dire, qu’il a trouvé sa place, son identité et s’épanouit pleinement. Par exemple, le monde urbain dépend du monde rural car aucune ville ne peut vivre sans ces espaces pour fabriquer l’énergie ou la production alimentaire. Il y a donc une stratégie de coopération ou de multi-partenariats solides à assurer et/ou une augmentation de l'autonomie dans la mesure du possible. En effet, c'est parce que le territoire se connait, qu'il a identifié ses contraintes et ses ressources, qu'il peut en tirer parti et être au service de ses habitants.
En partant de l’existant, il y a toujours des pratiques à préserver et un potentiel à développer. Par exemple, au sein de la Haute Côte d’Or, la plupart des élevages pâturent dans des prairies qui sont des hauts réservoirs de biodiversité. Même si cette pratique n'est pas réalisée par conscience écologique, elle fait partie des pratiques vertueuses incluses dans l'état des lieux. Le territoire se réalise quand il ne copie pas et ne colle pas la démarche d'autres lieux mais prend pleinement sa place avec tout ce qui le constitue. Il se développe tout en se respectant.
Cette résilience s'atteint par la co-construction de toutes les parties prenantes qui dépassent leurs passions pour construire ensemble quelque chose de plus grand qu'eux. Il y a un travail de coordination de l’ensemble des acteurs du territoire autour d’une vision partagée. L’ensemble de ces parties prenantes, qui constitue le « Nous », se réunit autour d’un seul but : celui d’assurer la transition de nos territoires vers la résilience et la durabilité. Ce passage d’un état à l’autre demande à chacun de remettre en question ses pratiques pour les aligner et les incarner dans l’axe de l’écologie. Il n’y a pas de transition extérieure pérenne sans transition intérieure. Ce nouveau monde, qui a déjà commencé à émerger, nécessite d’être accompagné pour ne pas subir violemment ses mutations. Plus nous résistons à ce nouveau paradigme, plus nous persistons à faire comme nous avons toujours fait, plus nous créons de la friction. Au contraire, si nous nous réinventons, l’écologie devient un média de solutions qui résout les problèmes quotidiens en profondeur et pour de bon.
Bien qu’elles aient pu être nécessaires, nous éviterons les solutions « rustines » car certaines réponses spécifiques et apportées dans l’urgence peuvent aggraver la situation. Il n’est plus question de résoudre un problème pour en créer un autre ou de mettre en place « de fausses bonnes idées », « de contrôler, prévoir, calculer, maîtriser » alors que l’écologie demande plutôt « d’accompagner, observer, comprendre, co-construire les solutions, et les réajuster en permanence ».
Pour apporter des réformes de fonds, durables, nous pourrions vouloir être rassuré en proposant la résolution par des experts. Cependant, cette méthode de travail a montré ses limites car bien que l’expertise technicienne soit nécessaire, elle est insuffisante. Pour réussir, elle doit s’associer à l’expertise de l’usage. C’est-à-dire, s'associer à un travail décloisonné des disciplines et co-construit avec tous ceux concernés (élus, techniciens, experts, associations ...) qui expérimentent et utilisent l'objet ou le service en question (publics, habitants, touristes, agriculteurs, femme de ménage, réparateurs ...) .
L’expérimentation est un grand principe des démarches de la transition écologique car « c’est en faisant que l’on construit les meilleures solutions ». L’écologie est une démarche apprenante qui adapte ses moyens de mises en œuvre en fonction du contexte et des opportunités. Cela nécessite d’expérimenter en permanence jusqu’à trouver l’équilibre agile dans l’imprévisible et le mouvement perpétuel. Le principe est plutôt d’accompagner ce qui émerge vers la vision partagée plutôt que d’imposer.
L’efficacité des actions résident dans un travail expérimental, global, collaboratif et transversal, accompagné systématiquement d’une mesure de l’impact des actions. La réussite ne se traduit pas, alors, par une obligation de moyen, mais bien par une recherche d’amélioration et de résultats tangibles sur les éléments les plus essentiels. Tous les axes de la transition écologique deviennent des indicateurs qui se mesurent et se célèbrent à chaque amélioration.
ACTUALITÉ
CONTRAT DE TRANSITION ÉCOLOGIQUE
AU SEIN D'UN TERRITOIRE
Actuellement salariée de deux EPCI, je suis chargée de mettre en place le dispositif CTE par l'accompagnement de 16 projets privés/publics et d'impulser la transition écologique du territoire avec tous les acteurs (élus, entreprises, citoyens, associations, agriculteurs ...) sur tous les aspects de la transition : agriculture, énergie, mobilité, écotourisme, eau, économie circulaire, habitat ...
# développement de territoire # concertation
# accompagnement aux changement # développement durable # intelligence collective #participation des habitants
TRANSITION ÉCOLOGIQUE
AU SEIN D'UNE ENTREPRISE
Voici 12 ans que j'accompagne l'humain. En mission avec Alexandre Gérard chez Inov On - Chronoflex (une des entreprises libérées les plus connues), j'étais chargée d'accompagner en interne la transition de l'organisation et des 460 salariés vers le développement durable. J'y ai aussi co-conçu des parcours d'accompagnement externe à destination d'autres salariés et habitants.
# entreprises libérées # concertation # développement durable
# transformation des organisations # intelligence collective
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DIPLÔMES
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